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ClemTrafalgar

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Moment émouvant

Moment émouvant

 

Pour moi c'est l'un des moments les plus émouvant, drôle et totalement con -comme on les aime-. C'est lorsque Ussop s'excuse et revient dans la bande des mugiwara
Tags : Luffy, ussop, merry, larmes, con, débile, kiffe si tu lis mes tags débiles et unutiles pour le bien et l'équilibre de l'humanité, Wikipedia est votre ami my friends (a)., rien à voir mais j'avais envie de faire chier mon monde, je suis de bonne humeur, vous aller pas vous en plaindre, Kung fu Panda
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#Posté le mercredi 15 octobre 2014 10:14

Mon combat, mon destin saison deux: chapitre sept

Mon combat, mon destin saison deux: chapitre sept
Hey ! Vous êtes encore là à lire ma fiction ? Merci si c'est le cas.
J'ai décidé de poster ce chapitre en cette fin du mois d'août pour vous donner du courage si vous reprenez les cours dans les jours qui arrivent ou le boulot.
L'autre raison de ce post plus tardif est aussi dû à l'OS hors série(-->-Os-Clem-x-Finn-Tuer-pour-survivre.) que j'ai écrit. Je ne pensais pas le faire aussi long, mais j'ai eu de l'inspiration et j'ai réussis à la clore en deux jours d'écriture intensive. J'espère qu'il vous a plus au moins.
 
Bref, sur ce bonne lecture et on se retrouve en bas pour les commentaires et les kiffs.
 
 
Rating : K+
Droit d'auteur : Seul les personnages inventés sont à moi. Le reste de l'univers de One Piece ainsi que ses personnages appartiennent à Eiichiro Oda.
Mots : Environs 4000
 
Chapitre sept ou La Mission
  
Petit Rappel du chapitre précédent :
 
Clem n'a plus le choix, elle doit se marier avec le chef du village, car elle n'a plus ses pouvoirs. Finn, de son côté, propose à Law de faire ressortir le démon de Clem afin qu'elle se libère toute seule. Pour que cela marche, il va simuler son suicide. Il exécute son plan durant la cérémonie, juste avant que Jude soit sacrifiée, mais cela dérape. Le démon de Clem met le visage de Law à sang et tue Finn. Heureusement, Pêche aide la jeune femme à reprendre le contrôle et cette dernière s'évanouit.
 
 
*****************************La mission*******************************
 
 
Trois jours plus tard.
 
P.D.V. Clem
 
Un mal de tête lancinant fessait effet sur moi. Je massai mes tempes en espérant l'apaiser, mais gardai les yeux fermés. Après un certain temps d'adaptation, j'ouvris péniblement les yeux. La lumière était encore trop forte et je mis ma main en visière tout en plissant les yeux. Tout autour de moi était plan, il n'y avait aucuns meubles à première vue.
J'étais assise sur le sol, lui aussi blancs, toujours dans la tenue de mariage.
Je m'adaptai peu à peu à la luminosité et j'arrivai enfin à ouvrir mes yeux assez grands pour me rendre compte que j'étais comme dans un monde parallèle totalement blanc. Il n'y avait aucune forme de vie ici et cela semblait infini.
 
- Où est-ce-que je suis ?
 
Je me levai, les jambes flageolantes, et essayai de me retenir à un mur, mais il n'y avait rien de tel dans les parages.
 
Je regardai tout autour de moi en tournant sur moi-même. Tout était identique, tout était blanc.
Je n'avais plus le choix, j'allai devoir marcher à l'aveuglette.
 
Je me mis donc à avancer droit devant moi sans m'arrêter. Je ne savais pas combien de temps s'était écoulé depuis mon réveil, mais ça semblait une éternité. Je commençai à fatiguer et mes cuisses me tiraient en me suppliant de m'arrêter. Au loin, je vis un banc en fer blanc. J'accélérai le pas et m'y assis en poussant un soupire de satisfaction. Après m'être remise de mes émotions, je posai mes coudes sur mes genoux et pris ma tête entre mes mains en fermant les yeux. Je commençai à me poser milles et une questions. Etais-je morte ? C'est ça la fameuse vie après la mort ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête.
Bizarrement, cet endroit me semblait familier. J'y étais déjà venue, quand j'étais plus jeune. Je devais avoir six ans tout au plus. Je n'en avais parlé à personne, car j'avais peur qu'on me prenne pour une folle.
 
- Putain, jurai-je à moi-même.
 
Je me braquai et relevai la tête. J'avais entendu un bruit suspect. Peut-être que je devenais folle.
Le bruit se répéta. Cette fois j'en était sûr. Il y avait quelqu'un ou quelque chose enfermé ici avec moi.
 
 
- Ça rappelle de bons souvenirs, hein ?
 
Je sursautai et me levai du banc d'un bond. Je cherchai la source de la voix qui me semblait trop familière à mon goût et tournai doucement sur moi-même en scrutant tous les détails.
Soudain, je vis un silhouette au loin, comme si elle était dans le brouillard.
 
Je me mis en position de défense et attendis qu'elle se rapproche. La forme se dessina peu à peu et j'en déduisis que c'était une femme vu le buste arrondit et les hanches développées. Une arme se balançait à l'une d'elle. J'étais dans une mauvaise posture.
 
- Qui es-tu ? Fis-je.
 
Un ricanement me répondit et la brume s'estompa d'un coup. Comme si le vent l'avait chassé.
Je reconnus de suite mon interlocutrice : c'était moi.
 
Je me détendis un peu en voyant mon clone face à moi. J'avais l'impression d'être face à un miroir et de parler à mon reflet. J'étais devenue folle ou quoi ?
 
Mon double continua d'avancer et je pus afin distinguer tous les détails. C'était bien moi, mais mon démon plus précisément. Ses cheveux noirs et ses yeux rouges couleur sang témoignaient pour elle.
Comment était-ce possible ? On ne pouvait pas vivre séparée l'une de l'autre sinon ce serait la mort assurée.
 
- Tu ne sembles pas reconnaître ce merveilleux endroit, fit-elle en se stoppant à un mètre de moi.
- Non, pas vraiment, répondis-je méfiante.
 
Elle eut un rictus moqueur.
 
- Je ne te ferrais rien, si je te tue je meurs.
- Je le savais pas, ironisai-je.
 
Elle haussa une sourcil, mais n'ajouta rien. Je continuai de parler :
 
- Pourquoi tu es là ?
- C'est plutôt à moi de te demander ça. C'est ici chez moi. Quand tu bloques toutes les ouvertures de ton esprit, je me retrouve enfermée ici dans l'attende d'en voir une et de prendre le contrôle. Comme tout à l'heure.
 
Sur ces derniers mots, mes souvenirs refirent face et je me remémorai les incidents lors du mariage. Je revis Law le visage en sang et Finn tomber dans une falaise sans fin avant qu'un craquement sinistre ne résonne.
Je me sentis bouillonner intérieurement et serrai les poings.
 
- Comment on sort d'ici ?! Hurlai-je.
 
Elle haussa les épaules et s'assit sur le seul banc de cet endroit. Je me tournai pour lui faire face, j'avais peur de lui tourner le dos.
 
- D'habitude, j'attends que t'ouvres une brèche pour sortir, mais comme t'es là aussi...
- C'est mon esprit qui est là, pas mon corps.
 
Elle pouffa.
 
- Démerdes-toi pour y retourner.
- Tss..Facile à dire.
- Essaye de te rendormir.
 
Je fus surprise de sa proposition. Elle fessait tout pour me nuire, mais m'aidais à trouver une solution. Elle sembla comprendre mon désarrois et répondit à ma question muette.
 
- Si t'es calée avec moi ici, j'aurais plus de raison de vivre alors je t'aide à sortir de chez moi. Je t'aime pas.
- Comme si moi je te portais dans mon c½ur, grognai-je.
 
Je m'éloignai d'elle et me couchai à même le sol. Je fermai les yeux et la fatigue de la marche m'emporta.
 
 
*******************************La Mission*****************************
 
Mes yeux papillonnèrent sous mes paupières et je finis par les ouvrir. Une douce lumière naturelle m'accueillit. Je reconnus les draps blancs et toujours propres de l'infirmerie. Je les serrai entre mes mains comme pour me rassurer. Une odeur agréable flottait au dessus de moi.
J'entendis un son fort semblable à celui que font les roulettes. Une chevelure blonde apparut dans mon champs de vision, puis des yeux cendrés au fond jaunis et enfin un petit sourire chaleureux.
 
- Enfin de retour parmi nous ? Fit Louis tout sourire.
 
Il se recula et je me redressai en me massant les tempes par réflexe.
Je regardai autour de moi et me rendis compte que j'avais raison. J'étais dans l'infirmerie du Sub Nautilus.
 
- Tu te sens comment ? Me questionna le blondinet depuis sa chaise à roulettes.
- Bien, j'imagine. J'ai juste mal à la tête.
- C'est normal ça.
 
Je sentis une sensation étrange en moi comme s'il manquait une partie de moi. Sans m'en rendre compte, mon corps commença par être prit par de légers spams. Louis sauta de son siège pour venir s'asseoir au bord du lit. Il m'immobilisa, sans me brusquer, les épaules en posant simplement ses mains dessus.
 
- Qu'est-ce qu'il y a ?
 
Mon corps accepta enfin de se calmer et Louis me relâcha.
 
- Pourquoi je suis à l'infirmerie ?
 
Il me dévisagea.
 
- Tu ne te souviens de rien ?
- Non, pas depuis la cérémonie.
 
Je m'abstins de lui parler de mon entretien avec mon démon. La dernière chose dont je me souvenais était le prête qui allait sacrifier Jude après c'était le noir total jusqu'à la rencontre dans mon subconscient avec mon côté noir.
 
Il se leva.
 
- Je reviens, je vais prévenir le capitaine de ton réveil.
 
Sur ces mots, il sortit sans que je n'eus le temps de lui poser une question. Je me recouchai donc et regardai le plafond.
Tout à coup, je sentis comme une masse tombée au pied de mon lit et par réflexe, je ramenai mes jambes contre mon torse. Comme une enfant qui a peur d'un orage en pleine nuit, je regardai pour voir ce que c'était.
 
Un ronronnement me répondit avant même que je ne comprenne que c'était Pêche. Un souffle de réconfort me prit et je m'assis en tailleur sur mon lit pour la prendre. Je la posai devant moi et lui caressai la tête.
 
- Ça va ? Me fit l'animal en ronronnant toujours.
- Non, je me souviens de rien, c'est frustrant. Que c'est-t-il passé ?
- Je n'en sais pas beaucoup plus que toi, je suis arrivée pour t'arrêter.
 
Je fronçai les sourcils et arrêtai, sans m'en rendre compte, de la caresser. J'attendis ces prochaines paroles avec impatience. Qu'avais-je donc fais avant de tomber dans cette infinité blanche avec un seul banc ?
 
- Bepo a prit les rênes de l'équipage et a décidé de partir à la recherche du capitaine et toi. J'étais dans un groupe, il y en avait trois. On est tombés sur des pas près d'une cascade et j'ai sentis ton odeur, celle de Law et celle du blond.
- Finn, la coupais-je avec un ton plus triste que je ne le pensais.
 
Je me demandai où il était en ce moment et s'il allait bien.
 
- C'est alors qu'on a débouché sur un village, reprit le chat en s'asseyant en enroulant sa queue autour de ses pattes jointes. C'est là que j'ai vu le désastre. Ton démon avait reprit le contrôle et tu étais immobile, comme si tu avais vu quelque chose de troublant qui t'a permis de stoppé ses faits et gestes. J'ai alors fait la seule chose que je pouvais faire. J'ai détourné l'attention de ton démon pour créer une brèche dans ton esprit et tu as usé de ton petit avantage pour redevenir toi-même. Tu m'as remercié et tu es tombée dans l'inconscience jusqu'à aujourd'hui.
 
J'avalai difficilement son récit, je ne me souvenais toujours de rien, donc je devais la croire de A à Z. Le fait de ne se souvenir de rien était très troublant. C'était comme si on avait coupé un de vos souvenirs et on l'avait jeté aux oubliettes.
Je pensai au pire. Mon démon était capable de tout.
 
- Tu...tu n'as pas vu ce que j'ai fais. SI j'ai blessé quelqu'un ou...

Je n'osai même pas imaginer avoir ôter la vie d'un innocent. Je pouvais faire des trucs insensé si je perdais le contrôle.
 
- Ce n'est pas par moi que tu dois avoir cette réponse.
 
Ses dires me choquèrent. Je ne la comprenais pas son geste. Pourquoi ne voulait elle rien me dire ?
 
- Je vais te laisser, voilà l'autre.
 
Elle sauta de mon lit et je la regardai avec un regard interrogatif. Elle s'étira et partit sans un regard pour moi.
Que voulait elle dire par l'autre ? Elle n'avait jamais appelé qui que se soit de cette manière.
 
Louis entra en compagnie d'une autre personne encore dissimulée derrière la porte.
 
- La voilà, capitaine.
 
Law. J' eus le souffle coupé. Il était vivant. Mon c½ur fit un bond de joie et je fus soulagé d'entendre sa voix distincte répondre à l'apprenti.
 
- Laisse nous, s'il te plaît.
- Aye.
 
Le blond sortit pour laissé place à mon amant. Je fus sous le choc lorsque je le vis entrer dans la pièce. Il avait des hématomes plein le visages et quelques pansements lui recouvrait les deux joues. Il avait deux point de sutures sur la tempe.
Un autre mal de tête me foudroya. Je grognai en fermant les yeux et portant mes mains à mes oreilles. Ça sifflait comme une craie qui couinait sur un tableau noir.
Des images apparurent sur mes rétines et je me souvins de la raison de l'état de Law. C'était moi qui lui avait fais ça. Je vis la scène comme si j'étais un fantômes flottant au dessus. Moi, enfin mon démon, à cheval sur le ventre de mon capitaine et en train de le ruer de coups tout aussi violents. Les poings se teintèrent de rouge et Law ne fit rien pour l'en empêcher. Bepo arriva un peu plus loin et l'ex-shichibukaï lui dit quelque chose. Je n'écoutai pas quoi et continuai de regarder la scène impuissante.
 
Un autre flash m'aveugla et lorsque je ré-ouvris les yeux, j'étais de nouveau dans l'infirmerie, Law s'était installé sur le tabouret roulant et était en train de noter quelque chose sur mon carnet médical.
Je grimaçai en grognant et me rassis en tailleur.
 
Je m'étais de nouveau évanouie. L'homme arrêta toute activité et roula jusqu'au lit. Il se posta à côté. Je n'osai toujours pas regarder les dégâts que j'avais fait à son visage.
 
- Clem, fit-il doucement. Tu te sens comment ?
 
Sa voix était douce, trop douce pour être celle de Law. Je tournai la tête et vis que c 'était bien lui. Je le regardai dans les yeux afin de ne pas reporter mon attention sur le reste de son visage et me mordis la lèvre.
 
- Désolée, fis-je simplement en sanglotant presque.
 
Je reniflai afin de retenir mes larmes montant à mes yeux. Law me servit un verre d'eau que je bus en un instant.
 
- Calmes-toi, me conseilla-t-il.
 
Je reposai le verre et demandai d'une voix enraillée :
 
- Qu'est-ce qui s'est passée après ton entrée ?
 
Il prit le verre en plastique et le jeta dans la poubelle sous le bureau. Il revint aussitôt près de moi.
 
- Tu es tombée dans les pommes.
- J'y suis restée combien de temps.
- Un petit quart d'heure.
 
Je hochai simplement la tête et il me fixa sans rien dire, ce qui m'agaça un peu.
 
- Quoi ? M'emportai-je.
 
Il continua son petit manège deux, trois secondes. Il me regarda droit dans les yeux. Avec toutes ces histoire,s j'avais oublié à quel point les siens étaient magnifiques.
 
- Je regarde si ton démon n'a pas reprit le pouvoir.
 
Je serrai les poings et m'irritai. Je me sentais si faible face à elle.
 
- Bref, reprit mon amant. Louis m'a dit pour ta perte de mémoire. De quoi te souviens tu au juste.
 
Je pris un instant de répondre, le temps de tout remettre dans l'ordre dans ma tête.
 
- De tout jusqu'à ce que je perde le contrôle.
 
Je me tus sur la rencontre avec mon démon avant d'ajouter.
 
- Mais quand j'ai vu ce que...afin ta tête, j'ai eu comme un flash et j'ai vu cette scène.
 
Il fronça les sourcils et je soupirai en sachant ce qu'il allait me demander, je répondis avant qu'il n'eut le temps de me poser la question.
 
- Je sais qu'il faut quelques jours pour retrouver la mémoire, mais comme je suis à moitié humaine, ça ne marche pas comme ça.
- Où veux tu en venir ?
 
Je soufflai un peu avant de me lancer.
 
- Lorsque le démon prend le pouvoir, on voit tour ce qu'il fait. Comme si on était un simple narrateur extérieur. Quand on reprend le pouvoir sur notre corps et notre esprit, on perd connaissance. Lors de notre réveil, tout ce qui s'est passé s'efface sur une durée déterminée. Souvent, c'est juste quelques heures.
 
Il émit un « mh »peu convaincant.
 
- Je vais t'ausculter. Tu bougeais de trop dans ton sommeil alors je n'en ai pas eu l'occasion.
 
Je ne dis rien, encore rongée par le remord. Comment ai-je pu lui faire une chose aussi horrible ? J'espérai ne pas avoir fais pire. Law commença à m'ausculter sans un mot. Je fixai le mur blanc en face de moi afin de ne pas craquer.
 
- Si tu veux savoir, débuta calmement mon capitaine sans me regarder. Tu es restée inconsciente trois jours complets.
 
Je me mordis la lèvre.
 
- Je...Je suis désolée pour..pour ton visage, bafouillai-je en baissant la tête.
 
Ces mots étaient sortis tout seuls. Je n'avais pas réfléchir après tout il méritait des excuses.
Un silence pesa sur la pièce alors qu'il continuait son auscultation. Il s'écarta et roula jusqu'au bureau un peu plus loin. Il me tourna le dos.
 
- Ce n'était pas toi après tout, fit-il doucement.
- Ce démon, c'est moi ! Explosai-je. Je pouvais l'arrêter, mais j'en n'avais pas la force. Je voulais pas te frapper Law, je voulais pas....
 
Ma voix était descendu d'un ton quand je terminai ma phrase. Je me rendis compte de mes paroles.
Un jeans tachetée entra dans mon champs de vison. Je m'attendais à ce qu'il me réconforte, qu'il me dise quelques chose de gentil. Du style « Je ne t'en veux pas » ou quelque chose dans le genre .
A la place, il rangea son matériel en silence et j'osai enfin relever la tête. Je vis qu'il avait les doigts crispés sur son stéthoscope et qu'il serrait les dents. On aurait dit que quelques chose lui brûlait les lèvres. Il finit par refermer le tiroir sèchement et avança vers moi. Je croisai son regard qui était différent. Je n'avais jamais vu cette lueur dans ses yeux. De la tristesse.
 
- Je suis au courant pour la proposition que Finn t'a faite, se lança-t-il calmement, malgré sa voix qu'il tremblait à chaque syllabe.
 
Je fus sous le choc de ses paroles. Finn avait dû lui dire. Personne d'autre n'était au courant de cette histoire.
 
- Je pouvais comprendre ton éloignement à cause de la soudain ré-apparition de ce gars, mais apprendre que tu étais prête à quitter les Heart, à me quitter, sa voix se fêla. Pour partir avec ce gars me dégoûte.
 
Je baissai de nouveau le regard et m'assis au bord du lit face à mon amant. Je pouvais sentir sa déception d'ici. Je n'avais pas vraiment fait mon choix, mais la déclaration de Finn m'avait fait quelque chose. Il avait tellement fait pour moi dans le passé. Il m'avait protégé de Doflamingo et même appris à me battre. Où était-il en ce moment ? Je me sentis égoïste de me poser la question alors que Law venait d'apprendre que j'étais prête à le quitter pour un autre. Je fouillai dans ma mémoire, mais c'était le noir total. La dernière choses que je me souvins par rapport au blond, c'était qu'il avait sauté de la falaise. Cette pensée me pinça le c½ur. Etait-il mort ?
Je me souvins que Law était planté devant moi à attendre une réponse.
Je relevai les yeux et tombai sur les siens orageux.
 
- Je n'avais pas encore fais mon choix, j'étais perdue, le défendis-je. Law, crois-moi.
- Je n'y arrive pas.
 
Il fit demi-tour et se dirigea vers la porte. Je le regardai partir avec un regard triste et lorsqu'il empoigna la poignée il dit :
 
- Lèves toi si tu t'en sens capable.
 
Sur ces mots, il sortit.
 
Une larme m'échappa et coula sur ma joue avant de s'écraser sur le sol entre mes pieds. J'avais perdu Law, je le sentais.
Je me levai bien décidée à aller m'enfermer dans ma cabine.
Je sortis en traînant les pieds et me guida dans les couloirs par automatisme. Mon cerveau n'avait pas envie de réfléchir, je voulais juste retrouver mon lit douillet et tout oublier le temps d'une nuit.
Je me stoppai devant la cabine de Finn et regarda par l'entrebâillement de la porte. Il n'y était pas. Je me dis qu'il devait sûrement être dans la salle commune.
Je repris ma route et me stoppai de nouveau devant un cabine, la mienne cette fois. J'y entrai comme un zombie et m'affalai sur le matelas sans prendre la peine de me changer. Je m'endormis en priant pour retrouver les morceaux manquant le lendemain. Je plongeai dans un sommeil profond.*
 
 
Rêve Toujours P.D.V. Clem
 
Du bruit m'entourait. J'entendis quelqu'un crier des ordres, des soldats qui les exécutèrent, mais ne vis rien. Tout était noir. J'employai toutes mes forces et réussis à ouvrir mes yeux. Au début je ne vis qu'une lumière aveuglante, mais petit à petit je distinguai un champs de bataille. Je flottai au dessus de celui-ci et pouvait voir ce qui se passait. Dans un coin je vis Law avec le visage ensanglanté et de l'autre des gardes se battant contre les Heart qui venait d'arriver.
Je tournai la tête et tombai sur une scène plus horrible que jamais : Mon corps était en train de s'approcher du bord avec un sourire mauvaise. Je remarquai une main qui tentait désespérément de se tenir au bord. Je reconnu le tatouages sur cette même main, c'était Finn. Je me concentrai et réussis à me déplacer vers eux. Mon sang se glaça lorsque je vis le blond grimacer pour remonter.
 
- Finn ! Cria-je, mais aucun son ne sortit de ma bouche.
 
Je n'étais que spectatrice, je ne pouvais pas interagir avec ce spectacle
Un ricanement lugubre me ramena sur terre et je vis mon démon se rapprocher un peu trop près du bord. Sans prévenir, elle écrasa violemment la main et celle-ci lâcha. Tout se passe au ralentit. Le corps de Finn partit en arrière dans un cri. La dernière chose que je vis était ses yeux. Il n'était pas rouge, il n'avait pas activé ses pouvoirs. Il s'était suicidé.
 
A cette pensée, je criai de désespoir et me penchai au bord. Je vis son corps ensanglanté embroché dans les pics. J'eus envie de vomir et alors que je pleurai sa mort ce fut le noir total.
 
Je restai ainsi dans le noir, recroquevillée. Je ramenai mes jambes contre ma poitrine en reniflant. Un point de lumière plus loin me sortit de ma tristesse. Elle semblait m'appeler et je répondis à son appel. Après tout, j'avais perdu beaucoup aujourd'hui. Je ne voulais plus jamais me réveiller.
J'avançai donc vers cette lumière et entrai dedans. Je m'attendis à voir le paradis ou quelque chose, mais je ne vis qu'une personne, dos à moi. Un homme vu la carrure.
 
Je me stoppai et me rendis compte que mon c½ur battait la chamade. La personne semblait m'avoir entendue, car elle se retournai et ce fut le choc.
 
- Finn, soufflai-je.
- Salut, me sourit-il.
 
Il était là, je ne rêvai pas Etais-je morte moi aussi ?
Il était habillé tout en blanc et était propre. Aucune trace de sang, aucune traces de combats. Rien.
Mon corps avança tout seul vers lui avec un énorme sourire.
 
- Tu es mort ?
 
Cette question sonna faux à mes oreilles, mais il fallait que je l'entende de sa propre bouche.
 
- Oui, avoua-t-il. Je suis mort.
- Moi aussi ?
- Non, tu dors simplement.
 
Je me mordis la lèvre et m'arrêtai devant lui.
 
- Pourquoi ? Fis-je tristement.
- Je n'en pouvais plus....
- Tu t'es vraiment suicidé ?
 
Il hocha la tête et ce fut comme un coup de poignard en plein c½ur.
 
- Je ne supportais plus tout cette pression. Quand j'ai vu que tu aimais vraiment ce gars, je ne voyais plus aucune raisons de continuer. J'ai tout perdu comme toi, mais moi je ne pouvais plus.
- Et la mission ! Explosai-je. Tu y as pensé ? Nous étions plus que quatre et maintenant trois !
 
Il baissa la tête en posant ses deux mains sur mes épaules ne signe d'apaisement.
 
- Je comptes sur toi et les autres, mais moi j'abandonne. C'est mission impossible ce qu'on essaye d' accomplir depuis des années.
 
Il ne me donna pas le temps de répondre, qu'il me prit dans ses bras. Son étreinte était chaleureuse et réconfortante. Ses lèvres se posèrent sur les miennes et je ne le repoussai pas. Je savais que ce serait le dernier. Je profitai donc un maximum de ce baiser.
 
Lorsqu'il brisa ce dernier, je ne pus m'empêcher de lâcher une larme alors qu'il afficha un grand sourire.
 
- Réalise notre rêve, je compte sur toi.
 
Il se décolla et s'évapora en une seule seconde.
 
 
Fin du rêve. P.D.V. Clem
 
Je me réveillai en sursaute. Je me redressai violemment en position assise sur mon lit en reprenant mes esprits. Ce n'était pas un rêve, mais une vision, deux même.
Je lâchai une larme en sentant l'odeur de Finn sur mes lèvres.
Tout se bouscula dans ma tête et je fus sortie de cette torpeur par de discrets coups sur ma porte.


 
 
*J'hésite entre le sommeil profond et le paradoxal. Je sais que l'un des deux est la période où l'ont rêve, mais j'ai fais des recherches qui me donnait les deux réponses. Si quelqu'un est sûr , dites le moi. Merci.
 
Et voilà ! Écrit en moins d'un mois ! J'ai jamais été aussi vite !
Les prévenus, n'oubliez pas votre kiff et/ou votre commentaire.
Dites moi ce que vous avez pensé de ce chapitre. Quel a été votre ressenti.
 
A la prochaine, normalement.
Tags : fiction "Mon combat mon destin, Monkey.D.Clem, finn, larmes
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#Posté le vendredi 28 août 2015 08:18

Modifié le lundi 31 août 2015 16:56

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